« Béni soit le jour, le mois, l’année,
La saison, le temps, l’heure, l’instant,
Et le beau pays, le lieu où j’ai été pris
Par les deux beaux yeux qui m’ont lié… »
« Elle allait, parfois, doucement élevée,
Comme un ange vivant dans notre monde,
Rendant humble l’orgueil et vaine l’envie
Par sa beauté sereine et ses regards… »
« Je me tourne vers toi, ô clair et saint visage,
Où s’est reposé mon cœur tant d’années,
Et maintenant que tu n’es plus en vie,
C’est en mes songes que je viens te revoir. »
« L’ombre de l’arbre où mon amour s’endort,
Le souffle du vent, les doux chants d’oiseaux,
Et l’onde pure aux ruisseaux transparents
Semblent redire : « Elle vit dans ton cœur. » »
« Quel vent, quel ciel t’ont emportée,
Ô douce lumière de mes jours ?
Je cherche ton regard dans les étoiles,
Et je n’y trouve que l’écho de mes pleurs… »
« Elle est partie, mais sa beauté demeure,
Non dans un tableau, mais dans le souffle du monde.
Tout ce qui est pur me parle d’elle,
Et ce qui est beau la fait revenir un instant. »
Pétrarque
Eva,
2025…,
L’année sonne comme un roman de science-fiction de mon adolescence,
Il y a neuf ans, le monde s’est effondré.
Ton souffle s’est arrêté,
et avec lui, mille choses simples
ton regard, ton sourire, ta main, ton parfum,
le bruit léger de ta présence dans la pièce.
Mais l’amour, lui, n’a pas cessé.
Depuis ce jour, tu vis autrement.
dans la brise qui traverse les arbres,
dans les promenades quotidiennes dans les vignes avec le chien,
dans cette Provence, face au Ventoux que tu aimais tant,
dans chaque figue, dans chaque raisin, cueillis en saison,
dans cette étoile qui brille plus fort que les autres,
dans mes prières vers le Ciel,
dans tes enfants qui resteront à jamais la prunelle de tes yeux,
dans mes silences pleins de toi.
Je t’ai perdue, mais tu m’habites.
Et il m’arrive de sentir ton regard posé sur mes pensées,
Tu es ma prière intime, mon feu discret.
Tu n’es plus là… et pourtant je ne suis jamais seul.
Je continue de vivre cette expérience terrestre,
avec Virginie qui vient compléter ton Amour, sans jamais l’opposer
et qui m’accompagne avec douceur et patience sur ce chemin de vie.
Honorer ta mémoire permet au cœur de respirer
et de faire vivre ton souvenir avec ceux qui seront touchés de revoir tes photos.
Neuf ans aujourd’hui.
Et je t’aime comme au premier souffle,
comme au dernier mot,
comme à l’éternité.
Avec tout mon Amour.
Antoine
Je t’entends.
Tes mots raisonnent dans ma tête comme si je les avais associés moi-même…
Frères d’armes un jour, partage de destin tragique un autre, malgré une planète entre nous.
J’observe, mon coeur vacille et s’étouffe, le souffle court, tout ce passé resurgit. Les joies, les difficultés, les longues conversations passionnées…Amis, épouses, des amours profonds et comme inachevés, et la petite lueur de vie avec des partenaires compréhensives et supportives.
S’il existe une forme de continuation après la mort des corps, nous nous retrouverons, tous. Sinon, merci pour tous ceux qui sont déjà et ceux qui ne le sont pas encore pour tous les moments et souvenirs exceptionnels laissés derrière eux.
Bon courage mon Antoine.
Daniel
Douces pensées pour notre Eva depuis toutes ces années elle vit toujours dans nos coeurs
Affectueusement ….Véronique et Alain